Pour mesurer le degré d’intégration de chaque pays et de chaque région d’Afrique parmi ses voisins, l’IIRA utilise 16 indicateurs regroupés en cinq dimensions.
DIFFÉRENCES TECHNIQUES ENTRE L’IIRA 2016 ET L’IIRA 2019
Indicateurs
Bien que le nombre de dimensions et d’indicateurs demeure le même (5 et 16, respectivement), certains des indicateurs utilisés en 2016 ont été supprimés, et d’autres ont été ajoutés :
- L’indicateur ZLECAf a été ajouté à la dimension commerce, et l’indicateur du nombre de traités bilatéraux d’investissement en vigueur a été ajouté à la dimension intégration macroéconomique.
- Après une analyse de sensibilité solide, l’indicateur de l’importation nette d’électricité (qui a été recalculé en tant que commerce net d’électricité) a été supprimé, car il réduisait la cohérence statistique de la dimension infrastructure. De plus, l’électricité figure parmi les indicateurs de l’indice de développement des infrastructures de la BAD.
- Du fait d’un manque de fiabilité et d’exhaustivité des données, l’indicateur du coût moyen d’itinérance a également été supprimé dans la dimension infrastructure.
Pondérations
Tandis que dans l’IIRA 2016, les indicateurs et les dimensions sont assortis de la même pondération, l’IIRA 2019 leur affecte des pondérations différentes. L’IIRA calcule les pondérations en utilisant l’analyse des principales composantes (APC), qui calcule les pondérations au moyen de la structure des données. L’APC est largement utilisée dans l’établissement des indices composites en raison de son affectation objective des pondérations. Pour des informations détaillées, consulter la note méthodologique qui accompagne le présent rapport (disponible en anglais).