L’IIRA relève que le niveau d’intégration au sein de la CEN-SAD est faible avec une moyenne se limitant à 0,541. À l’instar de la CEDEAO et de la SADC, la CEN-SAD affiche une faible performance en termes d’intégration productive et des infrastructures, mais celle-ci est relativement satisfaisante en matière de libre circulation des personnes.
La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Maroc sont les pays les plus intégrés de la CEN-SAD (Côte d’Ivoire et Sénégal ont également les meilleures performances de la CEDEAO). Les scores élevés de la Côte d’Ivoire et du Sénégal tiennent en partie à leur commerce mutuel de carburant et de lubrifiants : cette activité est prise en compte dans les scores de ces pays pour l’intégration productive, qui sont quasiment identiques et qui dépassent de loin la performance du meilleur second de la CEN-SAD, le Liberia.
Le troisième pays le plus intégré de la CEN-SAD, le Maroc, pilote ses pairs en matière d’intégration macroéconomique. Le Maroc affiche un score presque-parfait pour cette dimension et il détient le record en matière de traités d’investissement bilatéraux en vigueur.
L’IIRA mesure l’intégration régionale au sein de la CEN-SAD en fonction de cinq dimensions. Ces dimensions regroupent seize indicateurs qui permettent de déterminer à quel point les pays membres de la CEN-SAD sont intégrés dans leur région.
Sur le graphique, plus une dimension est tirée vers l’extérieur, plus le continent est intégré en ce qui concerne cette dimension. Les scores sont calculés sur une échelle de 0 (absence totale d’intégration) à 1 (parfaite intégration).
Le graphique montre la performance des pays du CEN-SAD en fonction des cinq dimensions de l’intégration régionale. Cliquez sur les segments intérieurs pour faire apparaître les scores.