Avec un score général de 0,442, la CEEAC est modérément intégrée. Contrairement à la plupart des CER, la CEEAC excelle dans le domaine de l’intégration macroéconomique, mais à l’instar de la plupart d’entre elles, elle est peu performante en matière d’intégration productive. Les disparités entre États membres sont considérables.
Quels sont les facteurs marquants de la vigueur de la CEEAC en matière d’intégration macroéconomique ? La première observation est que huit des onze pays de cette communauté affichent des scores élevés et que deux pays ont des scores satisfaisants. Si l’on écartait le dernier du lot, à savoir l’Angola (score zéro), la performance de la CEEAC pour cette dimension resterait forte.
Il faut néanmoins souligner qu’aucun pays membre de cette communauté ne met actuellement en œuvre un quelconque accord bilatéral d’investissement. Pour cette raison, l’intégration macroéconomique des pays n’est évaluée que sur la base de la convertibilité régionale de leur monnaie et de leur différentiel d’inflation.
L’indice de l’intégration régionale en Afrique fait la synthèse de cinq dimensions, qui sont les catégories socioéconomiques fondamentales pour l’intégration.
Le graphique montre la performance des pays de la CEEAC en fonction des cinq dimensions de l’intégration régionale. Cliquez sur les segments intérieurs pour faire apparaître les scores.